Éruption de HTHH : 1 – planter le décor

Retour sur “mon éruption” de Hunga Tonga Hunga Ha’apai, deux ans plus tard : premier épisode. On commence dans les heures qui précèdent le gros boum, l’explosion volcanique la plus puissante jamais enregistrée par la science, à une grosse soixantaine de kilomètres du volcan sous-marin et de sa bébé île, dans ma tête (donc un peu partout en même temps).

Je compte publier un récit par quinzaine jusqu’à ce que l’histoire soit finie -au moins trois, peut-être quatre.

Samedi 15 janvier 2022. Dernier week-end avant la pré-rentrée qui commence lundi dans ma nouvelle école, où je doit remplacer l’autre Français, qui doit partir dans trois semaines et m’aider à prendre mes marques et passer le flambeau dans l’entre-temps.

Je suis positivement épuisée. Il fait une chaleur accablante et il va sans doute pleuvoir, le temps est si lourd et dégueulasse. Ce matin, j’ai pris un taxi pour aller à la poste et envoyer les œuvres de Tevita achetées par deux personnes en Australie et Aotearoa Nouvelle-Zélande, mais elle était fermée. J’en ai profité pour faire deux-trois courses et prendre un café à Friends Café. J’ai un pied gonflé et douloureux depuis six mois qui a été encore plus endommagé par un plâtre mal posé et l’autre a été mordu par un chien mardi, donc je suis assez limitée dans mes mouvements. Du coup, je profite d’être en ville pour y rester un peu.

Chaton, dans son rôle d’infirmière à mon retour de l’hôpital après la morsure de chien

Je croise des ami·es australien·nes à Friends, qui me font sortir les œuvres non postées de Tevita (Latu, dont j’étais l’agente) et les montrer à des connaissances. C’est un peu n’importe quoi, c’est samedi à Nuku’alofa. Tout irait bien si je n’avais très mal aux pieds et si l’atmosphère n’était si lourde et chaude, et si les conversations n’étaient pas ambiancées par le volcan qui fait des siennes depuis deux jours.

Le panache, bien visible derrière le cénotaphe en face du Palais Royal à Nuku’alofa. Photo prise le 21 décembre 2021.

Deux jours plus tôt en effet, le volcan sous-marin Hunga Tonga Hunga Ha’apai (HHTH par la suite) avait repris son activité qui était en berne depuis une semaine environ en évacuant une bonne poussée de cendres bien sombre à proximité directe de l’avion de 15 sièges en route pour Vava’u à bord duquel étaient des gens que je connaissais et qui ont pris des photos et vidéos plutôt fofolles. Enfin, c’était soudain et plus dense que ce qu’on avait eu depuis le 20 décembre, quand il était entré en éruption, mais rien de complètement dingue non plus. Enfin si. Mais rien à même de causer la panique. Juste de la cendre expulsée d’un volcan en éruption qui avait fait un break de quelques jours. Beaucoup de cendres, certes. Et accompagné de toute une série de signes… déconcertants. Pour parler en euphémismes.

Disons que… vous voyez les films catastrophe où les signes avant-coureurs sont tous là, mais personne ne voit rien, ne fait rien, jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Et même qu’il y en a pour trouver ça plutôt cool en fait ? C’était un peu ça. Après, c’est pas comme si on aurait pu aller où que ce soit se protéger de quelque manière que ce soit. On était sur l’île principale, avec par endroits du relief, d’un pays d’îles au milieu d’un océan immense au milieu d’une pandémie qui en fermait toutes les frontières ou presque. Cet océan qui est traditionnellement le lien entre les îles était devenu une barrière infranchissable. Tonga, comme beaucoup de ses voisins, était en confinement national, renfermé sur soi-même depuis mars 2020. Donc, on ne pouvait pas sortir (sauf à être hyper privilégié avec un passeport australien ou néo-zélandais -surtout néo-zed en fait- et plein d’argent pour prendre un siège à l’arrache sur le vol hebdomadaire qui nous amenait le courrier et des choses importantes comme des médicaments et pouvoir se payer l’hôtel pendant la quarantaine, et avoir ressenti à temps le « besoin » de se mettre à l’abris) (bref : personne, en gros).

Tout avait commencé le 20 décembre (pour ne pas remonter à travers les millénaires) pendant que je déjeunais avec une copine que je n’avais pas vue depuis longtemps, et qui travaillait désormais avec le service de météorologie. Entre deux cappuccinos et trois pancakes, elle avait reçu une notification comme quoi HHTH était entré en éruption pour la première fois depuis 2015, photo d’un gros panache de cendres au dessus de la mer à l’appui. En 2014-15, il avait donné naissance à la plus jeune île du monde, donc ma première pensée fut pour le bébé île : j’espérais qu’elle survivrait. La NASA l’avait étudiée toute sa jeune vie durant, je connaissais des gens qui y avait été, c’était un bébé qui avait tant à nous apprendre sur la terre et sur nous-mêmes (rien que ça), mon inquiétude était certainement justifiée. Sans doute.

HHTH était plus ou moins régulièrement en éruption depuis 2009, donc en soi : rien de bien inquiétant. Ayant passé un certain nombre de soirées fin 2014 et début 2015 sur le front de mer près du Palais à regarder le spectacle distant des nuages de cendres, j’avais même dépassé ma crainte de la catastrophe. C’est inouï, de voir un bébé île naître des flots ! Et étant situé à 62km de la ville, dont surtout de l’eau, ça avait peu de chances de (me) tuer. N’est-ce pas. 

Le 23, depuis la terrasse de Seaview. Moi, j’y vois un ours qui danse (mais les avis divergent)

Il faut aussi dire qu’en 2011, alors que je vivais encore en Australie, pendant des vacances j’étais allée au Vanuatu et étais montée au sommet de Mont Yasur sur l’île de Tanna : le volcan actif le plus accessible au monde. Pour y arriver, il avait fallu traverser un désert de cendres noires en 4×4 puis grimper à pieds le flan d’un cratère, une fois dissipés les nuages qui en avaient d’abord couvert le sommet. Quelques Ni-Vanuatu, pour la plupart des chauffeurs et un guide du parc national, accompagnaient un groupe d’une vingtaine ou trentaine d’étranger·ères, toustes habillé·es en cosmonautes pour se protéger des cendres qui nous giflaient et griffaient -tous sauf moi et deux Australiens équipés de matériel photographique professionnel. Je n’allais pas confronter ma phobie irrationnelle des volcans qui date de l’enfance en région parisienne (où il n’y a pas l’ombre d’un volcan, donc) à moitié. Je vivrais le truc en entier, gommage agressif inclus.

Je ne peux pas partager mon expérience du 15 janvier 2022 et des jours avant et après sans revenir sur mon vécu avec Yasur tant il a été formateur. Si tel est le mot. Déjà parce que j’affrontais une phobie qui, comme toute phobie bien nulle, était basée sur du flan. Ensuite parce que c’était la première fois que je me mettais face à la nature-plus-grande-que-toi-qui-détruit-tout-si-elle-veut et que ça me rappelait le métro parisien (le bruit que faisait le volcan qui n’était ni le magma qui brasse, ni le grondement qui annonce l’expulsion de lave au fond du cratère, et qui faisait visiblement peur à tout le monde -ils se tendaient comme des arcs- sauf moi. Ça m’a pas mal perturbée jusqu’à ce que j’identifie pourquoi ça me paraissait si familier : quand on est en surface, notamment rue de Rennes, et que le métro passe en dessous, ça fait le même bruit mais avec des cliquetis métalliques en plus. Et moi, cette familiarité, ça me rassurait. Oui, c’est bizarre, mais c’est comme ça). Et puis, voir de la lave, de la vraie, sauter hors d’un trou couvert de cendres dans la terre, s’écraser sur le flan intérieur du cratère en contrebas de son pourtour où on était, et redescendre mollement en galipettes chamallow vers ledit trou, c’est pas le genre d’expérience qui laisse froid, ou qui n’informe pas une prochaine expérience avec un volcan.

Pour tout vous dire, j’étais restée en haut du cratère jusqu’à ce que tous les cosmonautes se cassent -iels ruinaient mon expérience avec la terre. Quand il n’y avait plus que le guide du parc national, les Australiens qui prenaient des photos (pour l’Université de Melbourne, je crois me souvenir) et moi, on a pu discuter un peu et notamment demander au guide ce qu’était ce… pavé d’une quarantaine de centimètres de long (?) qui était sur le bord du chemin de pourtour, seul élément minéral à ne pas être de la cendre à des kilomètres à la ronde. C’est avec un prosaïsme dont seuls les gens habitués sont capables qu’il avait haussé les épaules et déclaré « c’est de la lave qui a atterri là ce matin. On les rejette en bas du cratère quand elles sont refroidies ». Avec un des Australiens, mon regard s’est accroché à ce bout de minéral gris foncé qui ne nous avait pas cramé les pieds en passant à proximité et quelqu’un a demandé si on pouvait toucher. Je suis normalement une personne posée et mesurée, mais là j’ai tout jeté par la fenêtre métaphorique de la raison et au signal (quand il a dit « si vous voulez ») je me suis accroupie et y ai posé la main. Mon comparse australien a fait de même en même temps et… comme dans une transe on a touché de la lave. De la lave qui avait traversé la croute terrestre le matin même. Un rocher, mais vivant. Un truc comme ça. Je ne sais pas ce que je pensais, je ne sais même pas si je pensais. Je mettais ma main sur de la lave refroidie, qui était plus ou moins pile à température du corps. Et comme dans un film au ralentit des années 70 mais en mieux, j’ai connu l’expérience spirituelle la plus intense possible : j’ai senti la chaleur qui n’est pas celle du soleil que stocke le siège en cuir noir, mais la chaleur de la terre, qui est chaleur, qui émet la chaleur, qui crée la chaleur, qui enrobe de chaleur.

L’Australien a tourné sa tête hébétée vers moi, j’ai tourné une tête sans doute hébétée vers lui et on s’est regardé comme si on partageait un secret intense et profond que personne ne pourrait jamais comprendre : c’est donc ça, la chaleur que ressent un foetus planqué au sein de sa mère -qui est chaleur, qui produit la chaleur et la partage pour donner la vie. Pas le genre de liturgie qui m’est coutumière, mais certainement le genre qui me donne une appréciation nouvelle pour le centre de la terre et l’utérus de ma mère.

De cette expérience j’avais gagné un respect approfondi pour la terre et son pouvoir, tellement plus grand que nous tous réunis, et des jours et des jours de gommage du cuir chevelu avant de réussir à me débarrasser de toutes les cendres amassées sur le cratère. Donc en 2022, je savais que les volcans sont plus forts que moi (lol), et que je les respecte plus que tout, sauf les cendres volcaniques que je conspue entre leur tranchant, leur odeur et leur don pour se nicher partout.

Mais retour au 15 janvier 2022 à Friends Café. Les conversations avec mes ami·es et les connaissances, toustes étranger·ères. « Comment va ton pied ? » « J’ai porté plainte au cas où mais ça va » « Tu as vu les photos de Kim dans l’avion ? » « Oui, impressionnant, j’avais super peur pour eux quand j’ai vu ça depuis la terrasse du Seaview (d’où on avait vue, depuis un certain angle, sur le volcan au loin) » « Alors comme ça, tu as adopté un chaton ? » « Oui, il s’appelle Chaton, je crois » « vous avez vu le ciel ces deux derniers soirs ? » « Oui, vous avez senti le souffre hier matin ? » « Oui, c’était comme dans les films » « Non, je dormais mais j’ai des amis, Tevita, son neveu et d’autres, qui étaient sur le front de mer en ville et qui ont flippé leur race quand ils ont vu la mer se retirer en tourbillons, et qui sont rentrés chez eux dans les terres fissa » « Le ciel avant-hier soir était dingue, quand même » « oui, comme dans les films de catastrophe sauf que c’était la vraie vie et que j’étais chez mes amis justement, et que la mère m’a demandé ce que je pensais de ce ciel rose et orange fluo, dans lequel on voyait les éclairs dans le nuage de cendres, alors qu’on était à des kilomètres et qu’il faisait encore jour. C’est rare, les trucs qui font vraiment peur aux Tongien·nes et là… » « oui, et il y a eu de plus en plus d’éclairs de plus en plus intenses ces dernières nuits. C’était comme ça en 2014-2015 ? » « Non. Je sais que des gens avaient vu des éclairs, mais moi jamais. Là c’est juste impossible de ne pas les voir si on est près de la mer la nuit, et qu’on regarde vers le volcan » « et puis avant-hier, c’était quand même complètement dingue, ce ciel couleur néons » « oui, je me suis sentie vraiment très con quand j’ai dit à Lisia de ne pas s’inquiéter, que c’était juste la nature qui faisait son show. De toute façon, à quoi bon s’inquiéter quand on n’a nulle part où aller ? »

Ah oui, les éclairs, vous demandez-vous. Eh bien je partage ce que j’ai appris à force d’avoir des questions en les voyant : c’est l’énergie statique, aidée de certaines réactions physiques propres aux panaches de cendres, qui les crée dans les nuages de cendres volcaniques. Qui elles-mêmes ne sont absolument pas la même chose que des cendres après un barbecue, hein. Celles-là, c’est le résidu de produits organiques brûlés. Les cendres volcaniques c’est du magma pulvérisé en échardes qui piquent, 100% minéral et 0% un truc tout doux au Ph basique avec lequel on peut faire sa lessive si on a pas peur de jaunir ses vêtements et qu’on veut revenir aux sources. Avec des cendres volcaniques, les fringues ça se transforme en lambeaux et les tuyaux de la machine aussi, sans doute.

Donc les conversations tournaient toutes autour de ce volcan qui faisait son show, même quand elles commençaient complètement ailleurs. Étant en janvier, c’était aussi normal de vérifier que tout le monde avait bien le nécessaire en cas de cyclone (de l’eau, des piles, une radio, des conserves, de la lumières etc.) et de dire « c’est pas grave, au moins tu as le reste » quand un des éléments manquait (personnellement : j’avais pas de radio. Ce qui serait très vite remédié dans les jours suivants). Disons que là, on avait une autre raison plus ou moins avouée de s’enquérir des préparatifs des uns et des autres.

Mes ami·es m’ont ramenée chez moi, car même si je n’habitais pas loin du centre-ville (moins de deux kilomètres à l’intérieur des terres, à 11m d’altitude et environ 1km du front de mer au plus proche), je ne pouvais pas marcher si loin avec mes deux pieds pourris, mes cartons non-envoyés et mon sac de courses. Je ne sais plus trop pourquoi, j’étais triste. Je suis souvent triste donc ça n’a sans doute rien à voir avec ce qui se passait dehors (sauf peut-être la chaleur étouffante et de ne pas avoir réussi à poster les œuvres de Tevita), mais une fois chez moi j’étais contente de retrouver mon chaton et de pouvoir me poser avec les deux pieds en l’air. Et aussi me faire à manger assez tard, et d’en mettre au frigo pour plus tard, en me disant que, quand même, je mangeais tard pour quelqu’un qui a un dîner de prévu chez un Néo-Zélandais du Haut-Commissariat, avec d’autres Anglo-Saxons qui mangent tous tôt le soir. Et que je devrais prendre un taxi pour y aller, et que j’espérais qu’il pourrait m’amener jusqu’à la porte et ne pas avoir à grimper la côte depuis le guéridon de sécurité, l’une des deux seules côtes dignes de ce nom sur toute l’île.

Et puis l’autre Français m’a écrit pour savoir si je voulais aller à la plage avec lui, vu que c’était le dernier jour où on pourrait aller à la plage avant de reprendre le boulot lundi (oui, on ne va pas à la plage le dimanche quand on est de bon·nes Tongien·nes. Ce que j’avoue ne pas nécessairement être là-dessus). Oui ! Mais non à cause de la morsure de chien encore ouverte qui clairement n’aurait pas bénéficié de grains de sable incrustés. Dommage. Mais Étienne allait passer quand même, pour m’apporter quelque chose (une mousse au chocolat faite maison) et voir Chaton. Donc il est venu, et il a fait ça. On a discuté un peu, il a câliné le chat beaucoup, je lui ai dit que j’allais recoudre les bouts tombés de mon kiekie pour être présentable pour lundi, surtout que Queen Sālote College est beaucoup plus à cheval sur la présentation que Tonga High School, où j’avais travaillé depuis 2017. Et il est parti, en voiture, pour Kanakupolu faire du surf en face de Blue Banana, vers 17h15.

Kanakupolu. Le village qui avait pris le plus cher au passage du cyclone Harold, qui était resté au large mais avait créé des vagues de type tsunami et dévasté les côtes de l’ouest de l’île principale et de ‘Eua en face début avril 2020, au tout début de la pandémie, moins d’un mois après la fermeture des frontières. Blue Banana, qui avait été dévasté à cette occasion, non moins que leur voisins de Vakaloa. Pendant plus d’un an, l’autre Français était régulièrement allé aider à nettoyer le lagon des débris ramenés par les vagues, débris notamment de Vakaloa. C’est moi qui l’y avait amené pour la première fois quelques heures après le cyclone, et qui avais organisé d’y retourner avec plus d’amis le week-end suivant pour déblayer. Par la suite, beaucoup de monde avait aidé et après un an ou un an et demi, on était plutôt bien sur cette plage.

Il ne faisait aucun doute dans mon esprit que si une partie de l’île principale était en danger en cas de grosse éruption, c’était bien l’ouest, et Kanakupolu par dessus tout. Le volcan sous-marin étant à l’ouest de l’île, cela semblait naturel. J’avais d’ailleurs été aux alentours de Noël avec une amie le plus à l’ouest possible prendre des selfies avec le panache de cendres. Oui je sais, ça a l’air d’une blague mais c’est 100% véridique. On avait dû marcher à travers des herbes très hautes et faire attention le long des falaises, mais la vue valait le détour et l’aventure avait été plutôt tranquille et agréable. On était vraiment, vraiment très loin de s’imaginer ce que nous réservait le volcan, et la peur qu’il nous causerait pour les gens dans l’ouest de l’île, sur les îlots encore plus proches et pour tout le monde, en fait.

Donc, l’autre Français est parti se jeter dans la gueule du loup sans le savoir et moi, j’ai repris mon aiguille de tapissier et mon gros fil, et je me suis remise à mon ouvrage à passer le fil entre les tresses en fibres de coco enroulées pour attacher des pendants à la ceinture de mon kiekie. Une grosse aiguille, très longue. Assise sur mon canapé en dessous de la fenêtre côté jardin pour la lumière de l’après-midi. À une demie douzaine de centimètres du mur. Cette dernière information a sans doute l’air superfétatoire mais je vous l’assure : elle aura bientôt son importance. En bref : c’était un samedi après-midi plutôt cool dont je profitais pour faire les dernières choses que j’avais à faire avant la rentrée, et pour me poser tranquillement avant de passer une soirée sociale avec des Pālangi, chose sans doute très sympa mais dont je n’avais pas particulièrement l’habitude.

Photo du panache prise du bout du bout de l’île, tout à l’ouest, le 29 décembre.

La suite au prochain épisode…

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